ANGOISSE ET JOIE
de Paul DIEL

 

Après le Besoin d’amour publié en 2008 et Science et  Foi en 2010, voici le troisième ouvrage composé d’Inédits que publient les Editions Payot. Suivront en 2012, Ce que nous disent les mythes et en 2013, La démarche introspective.

Entre deux longs textes - dont le premier date du début des années 1940 et le second de la fin des années 1950 -  on pourra lire dans Angoisse et joie, deux textes situés historiquement au plus vif de situations angoissantes  vécues personnellement par Paul Diel ou en profonde empathie avec la situation vécue par un ami:  Dans Lettres de Gurs : changer et Accepter, il s'agit de lettres écrites à sa femme Jane entre 1940 et 1944  depuis    le Camp de Gurs où il fut interné durant la guerre et dans « Faire face à l'angoissede la mort. Lettre à un amli d’Alger », d'une émouvante méditation sur l'angoisse de la mort, écrite à un ami pris dans les violences aveugles de la bataille d'Alger (1957)..

Dans sa préface Bruno Viard  écrit  « L’étude de l’angoisse est la voie royale pour accéder à la connaissance de la psyché. Voilà la tâche que réalise Paul Diel dans l’ensemble de son œuvre et notamment dans l’une de ses œuvres maîtresse, La Peur et l’Angoisse, ainsi que dans les quatre études qu’on va lire.

A l’opposé du dualisme cartésien, Diel se range dans la lignée de Spinoza pour affirmer ce que la neurologie actuelle confirme (dans les travaux d’Antonio Damasio; par exemple) : les sentiments, l’esprit, l’âme ont toujours une base biologique. On ne peut qu’admirer, disait André Chamson « la grande fresque poétique allant de la réaction-réflexe de l’unicellulaire jusqu’à la conscience humaine. Diel nous montre la diastole et la systole de l’angoisse et de la satisfaction vitale, la pulsation de l’esprit. De la première pulsation, il nous mène, par évolutions successives, jusqu’au cœur même de l’intelligence moderne dont la complexité contient toujours la contradiction originelle et son antagonisme créateur. » 

Bruno Viard, de façon très parlante, situe la pensée de Diel dans l'histoire des idées, et nous montre en quoi elle s'avère plus proche de  Sénèque que de Saint Augustin, de  Spinoza que de Pascal, tout en louant sa modernité.                                                                                                                                    Armen Tarpinian

 * Extrait de l'Hommage qu'André Chamson, membre de l'Académie Française, rendait à Paul Diel après sa mort en 1972. dans sa chronique du Figaro. L'article est repris dans les annexes en fin d’ouvrage.

 

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