Au Congrès WCP 2017

Le 8è Congrès mondial de psychothérapie vu par une participante.

Ce Lundi 28 Juillet 2017 c’est la foule dans le hall du Palais de l’UNESCO où s’est ouvert ce matin le 8è Congrès mondial de psychothérapie. J’ai du mal à me retrouver dans l’impressionnante liste des contributions et leurs salles respectives. Heureusement les personnes de l’accueil sont patientes et efficaces et je vais pouvoir me mettre en immersion. Le choix est difficile, et frustrant quand plusieurs sujets ou orateurs m’attirent en même temps. C’est la rançon de cette richesse de propositions entre lesquelles je vais naviguer et dont je retiens, parmi d’autres, quelques moments forts :

La cérémonie d’ouverture, dans son ensemble, avec ses différents intervenants et la video du dialogue d’Alfred Pritz avec Irvin  Yalom, celui-ci émouvant dans la simplicité avec laquelle il se présente, présente ses idées et ses doutes, et exprime  ses interrogations face à la mort.

Driss Moussaoui qui m’a fait découvrir le rapport à l’amour et la sexualité dans une autre culture, celle du Maroc, dans son histoire et son évolution.

Benjamin Stora et sa profonde réflexion sur les différentes façons d’appréhender la guerre d’Algérie et la nécessaire empathie pour ses protagonistes quels qu’ils soient.

Plusieurs prestations autour des problèmes psychologiques des migrants, des réfugiés (Martina Carija), des survivants des guerres (Maria Stamataki).

Guy Lesoeurs et son appel à recourir à l’humour comme outil thérapeutique pour dédramatiser les crises dans le couple. La créativité retrouvée permet le décentrage de ce que le couple en crise est en train de vivre. Et pour finir une citation (du chien Snoopy ?) : « All you need is love. But a little chocolate now and then doesn’t hurt » (L’amour est tout ce dont vous avez besoin. Mais un peu de chocolat de temps en temps ne fait pas de mal).

Deux thèmes : « Comment construire une relation dans la perspective de plusieurs partenaires », couple ou famille polyamory (Janaina Reis) et « Construction de l’identité homosexuelle » (Sandrine Alberici) m’ont ouverte à de nouvelles réflexions.

Enfin, participant à l’atelier de Christian Merle « Eros et Psyché », j’ai eu la chance d’arriver suffisamment tôt pour avoir une place assise. Son trop grand succès avait fait affluer des personnes qui ont dû rester debout et que le service de sécurité a fait évacuer sans état d’âme ! Très vivant il a suscité une participation active  des  « restants ».

Voilà donc quelques bribes de ces journées, riches en réflexions et propositions multiples.

 

Maridjo GRANER